La loi Alur a été mise en place pour encadrer davantage le marché immobilier. Elle implique de nouvelles obligations pour les professionnels de l’immobilier, notamment en ce qui concerne l’information des acquéreurs et des locataires. Dans cet article, nous allons examiner ces nouvelles obligations en détail.
L’obligation d’informer sur les diagnostics immobiliers
Depuis la loi Alur, les professionnels de l’immobilier ont l’obligation d’informer les acquéreurs et les locataires sur certains diagnostics immobiliers obligatoires. Il s’agit notamment du diagnostic de performance énergétique (DPE), du constat de risque d’exposition au plomb (CREP) pour les logements construits avant 1949, du diagnostic amiante pour les logements construits avant le 1er juillet 1997, et du diagnostic termites pour certaines zones géographiques.
Cette information doit être communiquée dès la mise en vente ou en location du bien immobilier. Si le professionnel ne respecte pas cette obligation, il peut être sanctionné par une amende allant jusqu’à 15 000 euros.
L’obligation d’informer sur les charges et travaux à venir
Les professionnels de l’immobilier doivent également informer les acquéreurs et les locataires sur les charges liées au bien immobilier ainsi que sur les travaux à venir dans l’immeuble. Cette information doit être communiquée dès la mise en vente ou en location du bien immobilier.
Par ailleurs, si des travaux sont prévus dans l’immeuble, le professionnel de l’immobilier doit informer les acquéreurs et les locataires sur leur nature, leur coût estimatif ainsi que sur leur calendrier prévisionnel. Cette information doit être communiquée avant la signature du contrat de vente ou de location.
L’obligation d’informer sur la copropriété
Les professionnels de l’immobilier ont également l’obligation d’informer les acquéreurs et les locataires sur les caractéristiques de la copropriété dans laquelle se situe le bien immobilier. Cette information doit notamment comprendre le nombre de lots dans la copropriété, le montant des charges courantes annuelles, le budget prévisionnel ainsi que sur les éventuels litiges impliquant la copropriété.
Cette information doit être communiquée dès la mise en vente ou en location du bien immobilier. Si le professionnel ne respecte pas cette obligation, il peut être sanctionné par une amende allant jusqu’à 3 000 euros.
L’obligation d’informer sur les honoraires
Enfin, depuis la loi Alur, les professionnels de l’immobilier doivent informer leurs clients sur leurs honoraires dès la prise de contact avec eux. Cette information doit être précise et détaillée, et doit mentionner le montant TTC des honoraires à la charge du client ainsi que leur mode de calcul.
Si le professionnel ne respecte pas cette obligation d’information, il peut être sanctionné par une amende allant jusqu’à 3 000 euros.
En conclusion, la loi Alur a renforcé les obligations d’information des professionnels de l’immobilier envers les acquéreurs et les locataires. Ces nouvelles obligations visent à renforcer la transparence sur le marché immobilier et à mieux protéger les consommateurs.